Gîtes de France continue de déployer des arguments pour éviter à ses adhérents d’être impactés par la loi qui rabote l’avantage fiscal des meublés de tourisme. « A Saint-Malo, il y a seulement 70 logements Gîtes de France », argumente Laure Lebarbier, directrice de Gîtes de France Ille-et-Vilaine, contre plus de 2.000 Airbnb avant l’été 2024 selon les calculs du Collectif national des habitants permanents. Surtout, l’appellation Gîtes de France se veut synonyme de « qualité », insiste la responsable, sans s’opposer frontalement aux autres acteurs. « Chaque logement est contrôlé et répond à des critères stricts », explique-t-elle. Sans surprise, Airbnb a regretté de son côté « l’addition de mesures ciblant la location occasionnelle » et qui, selon lui, « n’aura aucun effet » pour réduire les difficultés du marché locatif de longue durée dans les villes touristiques. D’autant plus que « 4.000 villes sont déjà en mesure de prendre des dispositions » pour encadrer le marché des meublés touristiques. Mais très peu s’en saisissent…
LG