Je lisais avec attention dans une excellente gazette les propos tenus récemment pas Valérie Boned, présidente du syndicat des Entreprises du Voyage. Alors que très souvent les relations entre compagnies aériennes et professionnels du voyage ont été ce que sont les relations entre Emmanuel Macron et Benjamin Netanyahou, Valérie Boned est montée au créneau afin de défendre les compagnies qui devraient, en principe, être à nouveau taxées afin de redresser les finances de la France. Je fais court mais en gros, c’est l’idée. En réalité, Michel Barnier va taxer toute la profession : il est bien évident que les transporteurs répercuteront ces taxes sur leurs tarifs, ce qui aura pour effet de grossir les prix des voyagistes. Pas vraiment glop ! En Grande Bretagne, toujours à la pointe du progrès, Michael O’Leary, le patron de Ryanair, confronté au même problème, envisage de supprimer des centaines de vols… Mais connaissant le rusé irlandais, ne serait-ce pas un moyen astucieux de se débarrasser de certaines lignes déficitaires ? Je ne vois pas Uncle Ben (Air France) ou le Basque Bondissant (Corsair) envisager une telle pratique. Quoique…
OD