Le gouvernement espagnol souhaitait que les touristes étrangers en visite dans le pays fournissent beaucoup plus de données personnelles qu’auparavant lorsqu’ils séjournaient dans un hôtel, un appartement de vacances ou louaient une voiture. En plus du nom de chaque touriste, de sa date de naissance, de son lieu de résidence et de son numéro de carte d’identité, l’État espagnol voulait connaître son numéro de carte de crédit, son adresse e-mail, son numéro de compte bancaire et son état civil complet. Face à la levée de boucliers de l’industrie du tourisme espagnole, le gouvernement a finalement fait marche arrière. Cette idée saugrenue n’aurait pas seulement été un cauchemar bureaucratique pour les professionnels du tourisme chargés de récupérer les données, mais il aurait pu également dissuader les touristes de venir. Cela aurait été dommage pour l’Espagne qui, après avoir accueilli 85 millions de touristes étrangers l’année dernière, menace cette année de prendre à la France le titre très convoité de première destination touristique mondiale.
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