Nous vivons une bien étrange époque. Pour le secteur qui nous occupe, le tourisme, c’est, une fois de plus, une période d’incertitude… Et qui risque d’aboutir au chaos joué sur un coup de poker par le président Emmanuel Macron. A l’instar de Jean-François Rial, président de Voyageurs du Monde, ces soubresauts pseudo-électoraux me plongent dans une immense tristesse. C’est donc ça le pays des droits de l’homme ? Le pays de l’ouverture, de la tolérance, de l’humanisme ? Le pays où les touristes du monde entier sont accueillis à bras ouverts ? N’est-ce pas Guy Mollet qui avait dit que nous avions, en France, « la droite la plus bête du monde ». Sans vouloir être taquin, il suffit d’observer ce qui se passe en ce moment… Pour la gauche, sans doute jalouse des prérogatives d’en face, ce n’est pas mieux. Et je ne sais pas trop à qui attribuer ce prix de la bêtise ! La bêtise, c’est grave mais on peut faire avec. Sauf lorsqu’il s’agit de faire face au danger de radicalisation, de racisme et de totalitarisme. A ce propos, Jean-François Rial, vieux social-démocrate rocardien, a été particulièrement brillant dimanche dans l’excellente émission En société de Karim Rissouli sur la 5. Je cite : « Comment peut-on se battre contre le racisme qu’incarne le Rassemblement national, en tout cas sur le plan historique, et tolérer que des gens de la France insoumise tiennent des propos inacceptables au sujet des juifs. C’est incompréhensible. » C’est tout le drame.
OD