Emmanuel Toromanof, secrétaire général de l’APST, reconnaît que la faillite du groupe FTI en Allemagne va forcément affecter la filiale française, qui n’a pas encore déposé le bilan. « Une société comme FTI travaille en France avec les mêmes fournisseurs qu’en Allemagne, explique-t-il. Par conséquent, la faillite du groupe affecte mécaniquement la filiale française qui ne peut plus travailler : plus d’émission de billets, plus de fournisseurs, etc. De toute façon, la filiale française va forcément déposer le bilan, vraisemblablement dans quelques jours. » En ce qui concerne l’APST, dont FTI France est adhérent, Emmanuel Toromanof est clair : « Pour nous, le sinistre est très faible et concerne plutôt les agences de voyages qui, elles-mêmes, appartiennent pour la plupart à des réseaux… qui détiennent l’argent déjà versé. Mais pour le moment, tant que le bilan n’est pas déposé, on ne fait rien. De plus, nous ne savons pas combien de voyageurs français sont concernés. » C’est clair, en effet.
OD