Celeste, qui ambitionne de désenclaver la pointe de la Bretagne, n’a pour l’instant pas réuni assez de financements pour être autorisée à lancer ses opérations depuis l’aéroport de Brest, a indiqué jeudi la DGAC. « Le but recherché est de protéger les passagers qui achètent un billet, afin que ceux-ci puissent être assurés de pouvoir bénéficier du service aérien que s’engage à leur fournir la compagnie », a fait valoir l’administration. Concrètement, la candidate doit démontrer qu’elle a les reins suffisamment solides – notamment, pouvoir fonctionner pendant trois mois sans aucune rentrée financière – et qu’elle dispose d’un plan de développement économique réaliste. Or, il manque aux promoteurs du projet « entre 30 et 40% » du seuil acceptable de financement initial, selon la DGAC qui n’a pas donné de chiffres en valeur absolue. La DGAC a exprimé à la compagnie ses doutes sur sa capacité, avec un unique avion Bombardier CRJ de 100 places, à gagner de façon rentable des parts de marché sur Brest-Nice face à la low cost Volotea, qui exploite des Airbus A320 de près de 200 places. Celeste reste donc clouée au sol.
LG