Augustin de Romanet, dont le deuxième mandat se termine en mai, ne sera pas renouvelé pour cinq ans à la tête d’ADP comme il l’espérait. L’Etat est l’actionnaire majoritaire d’ADP. Son PDG doit être coopté en tant qu’administrateur du groupe, qui propose au président de la République sa nomination. Le futur PDG est ensuite auditionné au Sénat et à l’Assemblée nationale, avant de recevoir un feu vert en conseil des ministres. Selon la procédure, la nomination du PDG d’ADP doit ensuite être définitivement entérinée lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe. La prochaine se tient le 21 mai. Mi-février, interrogé par l’AFP qui lui demandait s’il était partant pour un troisième mandat, Augustin de Romanet, 62 ans, avait répondu : « La réponse est oui. » Le dirigeant pourrait néanmoins rester jusqu’à la fin des Jeux olympiques de Paris cet été. L’important, c’est de participer.
LG