À la suite d’une éruption volcanique sur l’île de White Island qui a fait le 9 décembre 2019 22 morts parmi des touristes, un tribunal néo-zélandais a condamné les voyagistes et les réceptifs qui programmaient des visites sur l’île à verser aux survivants (brûlés par les gaz et les cendres) plus de 10 millions de dollars néo-zélandais, soit plus de 5 millions d’euros, leur infligeant par ailleurs une amende d’environ 2,6 millions de dollars (1,5 millions d’euros). La plupart des victimes étaient des touristes originaires d’Australie, des États-Unis et de Malaisie. D’après les juges, les voyagistes White Island Tours, Volcanic Air Safaris, Kahu New Zealand et Aerius, ainsi que la société qui gère l’île, Whakaari Management, n’avaient pas suffisamment assuré la sécurité des touristes. Pour les juges, « les informations de sécurité fournies par les voyagistes à leurs clients étaient totalement inadéquates, ne les informant pas suffisamment sur les dangers, les risques et les conséquences d’une éruption ». Quant aux victimes, elles sont confrontées à un nouveau risque : celui de ne pas recevoir un sou. En effet, les cinq sociétés impliquées dans ce drame sont en liquidation…
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