Faute de neige, les skieurs affluent vers les stations de haute altitude, forçant certaines, comme l’Alpe d’Huez, à s’interroger sur le point de rupture. Si les responsables de la station assurent qu’il n’y a pas saturation à ce stade, ils commencent à s’adapter. Les tarifs promotionnels mis en place sur les forfaits le samedi et le dimanche ne sont plus appliqués pendant les vacances scolaires. Ils pourraient même être limités, voire supprimés à l’avenir. « Un de nos chantiers, c’est de mieux répartir les skieurs sur les pistes », souligne Fabrice Boutet, directeur général de la Société d’aménagement touristique de l’Alpe d’Huez (Sata), précisant que seuls « 5 à 15% du domaine est réellement usité par les 25.000 skieurs présents ». Par ailleurs, des accords avec des stations de moyenne altitude ont été noués et une vingtaine de moniteurs de ski, au chômage technique, sont arrivés en renfort pour les vacances. Les stations n’ont plus d’autres choix que de mettre en place des politiques d’adaptation au risque de tomber de très haut, 1.860 mètres pour l’Alpe d’Huez.
LG