Catherine Quérard, présidente du Groupement des hôtelleries et restaurations de France (GHR), et Thierry Marx, président de l’Union des métiers et des industries de l’hôtellerie (UMIH), dénoncent des « contrats d’électricité ayant des tarifs hors sol » et demandent à Bruno Le Maire d’organiser une réunion « dans les meilleurs délais ». Selon une enquête menée par les deux syndicats fin janvier 2024, « plus de la moitié des professionnels (59%) restent tenus par des contrats d’approvisionnement en énergie à des prix extrêmement élevés, c’est-à-dire supérieurs à 180 euros le MWh alors que le prix du MWh a diminué depuis la fin 2022 et qu’il se situe à moins de la moitié de ce prix ». Pour Thierry Marx, « face à cette augmentation vertigineuse des prix de l’énergie, mais aussi des matières premières et des frais de personnel, les professionnels ne sont pas restés inactifs. Ils essaient d’ajuster leur prix. Mais les augmentations ne peuvent être la seule réponse d’autant qu’elles se heurtent à un pouvoir d’achat des Français qui se contracte depuis des mois. » Qu’il en soit remercié.
LG