Le président de Renfe, Raül Blanco, a confirmé que les prévisions de la compagnie étaient une arrivée de l’AVE à Paris au cours du dernier trimestre de l’année. Dans un premier temps, il avait souhaité le faire avant les Jeux olympiques, regrettant qu’il y ait « des choses qui ne dépendent pas de Renfe ». Comme « des procédures complexes avec l’administrateur français des infrastructures et de la lenteur de l’homologation des trains S-106, le nouveau modèle fabriqué par Talgo, également appelé Avril ». C’est malheureusement l’aboutissement d’un « long processus bureaucratique et technique qui a duré des années, depuis que Renfe et la SNCF ont rompu de manière inamicale leur accord de coopération ». Conséquence : le corridor Barcelone-Paris est resté seul aux mains de la société française. Le ministre des Transports espagnol, Óscar Puente, résume la situation : « Alors que les Ouigo roulent déjà en Espagne, j’aurais aimé nous ayons les mêmes facilités pour rouler en France ». En France, on aime la concurrence, mais dans un sens seulement.
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