Ras la casquette : agriculteurs, paysans, gens de la terre n’en peuvent plus et l’on peut les comprendre, même si pour le pauvre citoyen qui se rend à son boulot, passer des heures coincé derrière un tracteur n’est pas particulièrement amusant. Car, au-delà de la précarité dans laquelle est plongé le monde paysan, les normes européennes édictées par Bruxelles suscitent l’ire grandissante des professionnels du secteur. Et surtout : la transposition de ces dispositions européennes en droit français. Que dis-je, transposition ! C’est une surtransposition avec toutes sortes de règles qui affectent nos paysans, tandis que des pays voisins, plus cools, n’y sont pas soumis ! Cela n’est pas surprenant. Souvenons-nous de la « transposition » de la Directive sur les voyages à forfait. Qui, alors que personne ne lui demandait rien, avait décidé de la responsabilité de plein droit pour les vendeurs de voyages, créant, là aussi, une distorsion flagrante de la concurrence et affaiblissant singulièrement nos voyagistes et agents de voyages ? Un certain Bruno Le Maire, me semble-t-il. Mais les professionnels du tourisme n’ont pas les moyens d’assiéger Paris ! Ils ne vendent que du rêve, pas des choux… de Bruxelles !
OD