L’année dernière, Lucy Josephs, une touriste britannique, a recherché sur internet un hébergement sur la côte Adriatique. Elle a finalement réservé dans une auberge de jeunesse à Kotor, au Monténégro, qui se distinguait par des avis très positifs et des notes en ligne exceptionnellement élevées de la part de milliers de clients satisfaits. Elle aurait dû se méfier. En effet, le dortoir sentait l’humidité et les salles de bain étaient sales. Après son départ, la responsable de l’établissement lui a adressé un message sur Instagram pour lui demander un avis positif. Mais elle en a posté un négatif, donnant une note de 5,7 sur 10 sur le site Hostelworld, indiquant être « vraiment déçue par cette auberge et par certains membres du personnel qui n’étaient pas très sympathiques ». La responsable de l’auberge lui a demandé de le supprimer. Mais Lucy Joseph a refusé estimant que ce serait injuste envers les autres voyageurs. Face au harcèlement de l’auberge, elle a fini par bloquer les messages… Il faut dire que les enjeux sont importants. D’après le cabinet de conseil McKinsey, « les produits notés trois ou quatre étoiles sur une plateforme en ligne majeure ont des ventes trois fois plus élevées que ceux notés une étoile ». Le problème, c’est que quand on triche, ça finit par se voir…
NB