Stéphane Jayet, vice-président de la Fédération suisse du voyage (FSV), s’attend à une bonne année 2024, malgré les incertitudes géopolitiques liées notamment à la guerre en Ukraine et celle opposant Israël et le Hamas. Cette année, les voyageurs suisses « se sont fait plaisir, observe-t-il, même si la pandémie a renchéri certains postes des voyages ». Par exemple, « les guides-accompagnateurs coûtent plus cher car nombre d’entre eux ont dû se détourner de cette profession durant la pandémie et n’y sont pas revenus ». Par ailleurs, si une majorité (80%) des touristes se disent sensible aux conséquences de leurs déplacements sur la planète, seuls « 10% passent à l’acte en compensant leurs émissions de CO2 », regrette Stéphane Jayet. D’autant que le coût de cette compensation ne représente que « 2 à 3% » du voyage. La fédération « souhaiterait presque que cette taxe soit obligatoire », à condition que l’intégralité de son produit aille à la recherche et au développement d’innovations en faveur de l’environnement.
LG