Jamais les avions au départ et à l’arrivée de la France n’ont été aussi peu à l’heure en dix ans qu’en 2022. Dans son bilan annuel, l’Autorité de la qualité de service dans les transports (AQST) note que 19,6% des vols intérieurs ont connu des retards l’année dernière, un taux qui monte à 28,1% pour les moyen-courriers et à 8,4% pour les long-courriers. L’AQST pointe un « manque de personnel qui a affecté en premier lieu les compagnies aériennes » et « les difficultés rencontrées par les aéroports pour anticiper la reprise du trafic« . Résultat : « pour les vols intérieurs et moyen-courriers, le retard moyen est en hausse par rapport à 2019, s’établissant à environ 46 minutes. En revanche, pour les vols long-courriers, le retard moyen est en baisse, s’établissant à environ 51 minutes. » Côté liaisons ferroviaires longue distance, l’année 2022 a également vu une dégradation globale de la ponctualité, avec un taux de retard des TGV de 14,2% contre 11,3% l’année précédente. Un train qui arrive à l’heure va finir par devenir une information digne d’être traitée par les journalistes.
LG