Un scientifique italien, chercheur à l’Institut pour l’économie mondiale (IfW), basé en Allemagne, en mission depuis six mois en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a reçu un ultimatum de son employeur lui intimant de « rentrer en avion », sous peine de licenciement. Devant son refus, l’entreprise a mis sa menace à exécution. « Avec un seul trajet en avion, j’aurais dégagé autant de CO2 qu’une personne en moyenne sur un an. C’est absolument inenvisageable pour moi », a expliqué le chercheur, qui avait déjà décidé de ne prendre pour son voyage aller, en février, que « le train, le car et le bateau » sur les deux-tiers du parcours, soit 16.000 km sur 22.000 km au total à partir de l’Allemagne. Le scientifique déclare souffrir « d’anxiété climatique ». Le plus simple serait peut-être de renoncer aux missions en Papouasie Nouvelle-Guinée.
LG