Après des années de vaches maigres, Easyjet anticipe pour le trimestre écoulé un bénéfice avant impôts de 670 millions de livres (775 millions d’euros). Le redressement de la compagnie low cost a deux origines : la reprise des voyages à forfait (plus d’un quart de ses bénéfices annuels), et l’augmentation des tarifs et des frais facturés aux passagers. Au cours de l’été, les passagers d’Easyjet payaient en moyenne 121 euros, avec 87 euros pour le tarif de base et 34 euros pour les suppléments. Pour les 12 derniers mois, le revenu moyen par passager s’est élevé à 103 euros. Avant la pandémie, il était de 76 euros. Johan Lundgren, DG d’Easyjet, s’est fixé un nouvel objectif : atteindre un bénéfice annuel record avant impôts de 1 milliard de livres (1,15 milliard d’euros) d’ici trois à cinq ans, dont 250 millions (290 millions d’euros) provenant de son activité « holidays ». Il a précisé : « Nous constatons une bonne dynamique de réservation au cours du trimestre en cours. » Du rouge, les voyants de la compagnie orange passent donc au vert.
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