L’industrie du transport aérien connaîtrait actuellement d’importants problèmes de qualité liés aux pièces détachées. C’est l’industrie elle-même qui a révélé les lacunes. Pratt & Whitney a par exemple signalé une contamination de la poudre métallique utilisée dans les disques des turbines pouvant provoquer leur rupture. 3.000 moteurs seraient concernés. Chez CFM, les problèmes viendraient de boulons et de fixations. Résultat : les compagnies aériennes du monde entier doivent immobiliser une partie de leurs flottes. A titre d’exemple, Lufthansa s’attend à devoir se passer d’une vingtaine d’avions en moyenne par an. Cet expert se veut rassurant : « La surveillance des moteurs est si bonne aujourd’hui que les erreurs sont immédiatement identifiées. Je serais bien plus inquiet s’il y avait une tentative de la part des constructeurs de dissimuler les problèmes. » Et nous donc.
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