Aéroports, compagnies aériennes, concessionnaires d’autoroutes… Les critiques se multiplient à propos de la nouvelle taxe sur les infrastructures de transport prévue dans le budget 2024 pour financer le ferroviaire. L’Union des aéroports français (UAF) envisage un recours. Pour sa part, Eiffage, qui exploite 2.323 km d’autoroutes en France, a estimé à « environ 117 millions d’euros du résultat opérationnel courant consolidé du groupe » l’incidence qu’aurait eue cette taxe sur ses résultats en 2022. De son côté, Vinci, qui « aurait payé 100 millions d’euros de taxes en 2022 », a dénoncé une « violation de la parole de l’Etat ». Réponse de Clément Beaune, ministre chargé des Transports : « Chacun est libre de faire un recours mais nous avons pris toutes les précautions nécessaires. » Les chiens aboient, la caravane des taxes passe.
LG