En Europe, avec le boom des « voyages de revanche », soutenus notamment par la demande des voyageurs américains armés d’un dollar fort, les prix dans l’hôtellerie et la restauration flambent. Par exemple, les tarifs moyens dans les hôtels parisiens ont doublé par rapport à 2019, pour un taux d’occupation équivalent. Résultat : la rentabilité des hôtels augmente et compense la flambée des achats de nourriture et d’énergie. Mais il y a un problème : le manque de personnel. Alors que 11% des emplois touristiques dans l’UE ne sont pas pourvus, la conséquence est immédiate : un service dégradé et des prix élevés… Les clients s’en sont rendu compte et font la grimace. Une fois le boom des « voyages de revanche » passé, cela risque d’être aux professionnels de faire la grimace.
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