Au premier trimestre, United est resté dans le rouge, perdant 194 millions de dollars contre 1,4 milliard sur la même période en 2022, quand le trafic commençait à se redresser. « Nous surveillons attentivement les risques macroéconomiques, mais la demande reste forte, en particulier au niveau international, où notre croissance est deux fois plus élevée qu’aux Etats-Unis », a souligné le patron de l’entreprise, Scott Kirby. La compagnie a accueilli plus de passagers (+26%), rempli davantage ses appareils et a vendu ses billets plus chers. Mais ses dépenses ont aussi fortement progressé, de 19% notamment pour les coûts salariaux et de 42% pour le carburant. Comme disent les banquiers, pour ne plus être à découvert, deux solutions : soit augmenter ses recettes, soit comprimer ses dépenses. Pour les compagnies aériennes, c’est les deux à la fois.
LG