Une enquête menée par des avocats a confirmé qu’en Allemagne, le groupe FTI aurait reçu, entre 2016 et 2018, « une grande quantité de données » de la part du puissant réseau d’agences de voyages RTK. Grâce à ces données, FTI pouvait connaître non seulement les ventes totales des agences de voyages en temps réel, mais aussi la part des ventes des autres voyagistes, ventilée par destination. Mais pour RTK, « il n’y a pas eu de violation du droit de la concurrence, du droit antitrust ou du droit pénal ». Sans doute, mais cette affaire a déjà eu une première conséquence : Lars Helmreich a démissionné de son poste de co-directeur de RTK. En revanche, Thomas Bösl, le DG, reste en fonction. « Dans la phase actuelle, a-t-il expliqué, je considère que mon objectif principal est surtout de regagner la confiance que nos partenaires agences de voyages et tour-opérateurs ont perdue. » L’affaire est donc dans de bonnes mains.
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