Le changement climatique ne plombe aucunement le prix des maisons en bord de mer. « Les atouts offerts par la mer sont tellement grands qu’il y a des gens qui trouveront toujours un intérêt à faire l’acquisition de ces biens, quel que soit le degré d’exposition aux risques côtiers », assure Eugénie Cazaux, géographe à l’Université de Bretgane. Elle a découvert toute une série de « profils d’acquéreurs » prêts à acheter « des biens immobiliers menacés à très court terme par l’érosion ». Cela va des investisseurs qui font de la location saisonnière aux retraités soucieux de réaliser leur rêve d’une vie en bord de mer, en passant par les acheteurs plus aisés « qui fonctionnent à l’achat coup de cœur ». Si un acheteur se rétracte, « il y en a dix derrière qui mettent à distance le risque et sont prêts à acheter au prix ». On appelle ça l’achat plaisir ou plutôt « après moi, le déluge ».
LG