Les investisseurs investissent dans l’hébergement de plein air, intéressés par la forte rentabilité de ces métiers, et par un marché, tiré par les campings quatre ou cinq étoiles, en croissance d’environ 5% par an. Aujourd’hui, celui-ci est estimé à 3 milliards d’euros en France. L’arrivée de ces fonds dans ce monde a eu d’autres conséquences : « l’esprit camping » en prend un coup. « Les clients des mobil-homes ne sont pas les mêmes que ceux que nous avions à l’origine. Ils sont plus exigeants. On doit les aider s’il y a un lézard ou des fourmis dans la cuisine ! », commente Roger Pla, patron d’un camping cinq étoiles dans le Roussillon. Cela dit, à 2.000 euros la semaine pour quatre personnes en haute saison, ce n’est pas tout à fait choquant que les vacanciers demandent à pouvoir préparer une salade de tomates, loin des insectes. Le gestionnaire du camping municipal de Plouarzel (Finistère Nord) – 11 euros la journée, douche chaude et animations comprises – n’a pas forcément les mêmes réclamations.
LG