Le parc national des Calanques et les falaises d’Etretat figurent dans le classement des 10 destinations à éviter listés par les guides touristiques américains Fodor’s Travel. Pas parce que ces lieux ne valent pas le détour, mais parce que le tourisme de masse met en péril leur durabilité. « Malgré tout le bien qu’il peut faire en soutenant les économies locales et en reliant les cultures, le tourisme contribue de manière significative au changement climatique. À mesure que le changement climatique s’intensifie, les dégâts pourraient rendre les destinations populaires inhospitalières pour les voyageurs et provoquer l’effondrement de leurs économies. » Fodor’s Travel se désole ainsi que les chiffres du tourisme aient retrouvé leur niveau prépandémique dès le printemps dernier et regrette une tendance à l’augmentation des voyages qui contribuent déjà à hauteur de 8% aux émissions mondiales de gaz à effet de serre. Quand un éditeur de guides touristiques s’alarme parce que le tourisme fait du tort à la planète, c’est un peu comme lorsqu’un buraliste s’affole parce que les cigarettes qu’il vend sont mauvaises pour la santé.
LG