Airbus a dévoilé jeudi son projet « Dragonfly » (libellule), destiné à tester de nouvelles assistances au pilotage pour rendre les vols plus sûrs et efficaces. En cas de problème à bord (panne, malaise, etc.), le pilote peut actionner un programme qui va déterminer quel est l’aéroport le plus proche, y conduire l’avion en tenant compte de la météo et des zones de restriction aérienne, puis le faire atterrir. Ce système peut être utilisé par les pilotes comme une aide à la décision, souligne Airbus, mais « on peut imaginer le cas extrême où les deux pilotes auraient perdu connaissance » ; le programme prendrait alors le relai. A condition qu’il ne se mette pas alors en grève.
LG