D’après Le Figaro, qui a patiemment compté les jours de grève à la SNCF depuis 1947, la SNCF aurait enregistré plus de 30,34 millions de journées de travail perdues. Les records étant ceux de 1968 avec 4.680.000 journées perdues et de 1995, avec 1.054.920. 2022 n’échappe pas à la tradition. « Une petite trentaine de mouvements sociaux à la SNCF » ont été dénombrés par le site cestlagreve.fr. Le week-end dernier, une grève surprise a encore conduit à l’annulation de 60% des TGV et Intercités. Aujourd’hui, la SNCF est également en grève et des préavis menacent déjà les déplacements des Français pour Noël et le jour de l’an. Ironie du sort, des affiches qui recouvrent en ce moment les abribus d’Ile-de-France et d’ailleurs montrent un cheminot aux commandes de sa machine qui, pour économiser « d’ici 2025 l’électricité consommée par les habitants de Nantes en une année », pratique « l’éco-conduite » et « l’éco-stationnement« . Avec l’éco-grève, c’est encore plus d’économies.
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