
L’Ectaa accueille favorablement l’accord provisoire conclu à Bruxelles sur la révision de la directive sur les voyages à forfait, saluant une approche jugée plus claire et mieux adaptée aux réalités du secteur. La suppression des « arrangements de voyage liés » et de la définition des forfaits de 3 heures met fin à une complexité considérée comme inutile par les professionnels. L’organisation note également l’introduction d’une règle spécifique aux forfaits de moins de 24 heures, permettant d’exclure certaines combinaisons de services du régime des forfaits lorsque l’information préalable au voyage est clairement fournie. Une évolution perçue comme un compromis entre flexibilité opérationnelle et transparence pour les consommateurs. Autre point apprécié : l’abandon des limitations envisagées sur le prépaiement, qui évite au secteur des contraintes financières jugées disproportionnées. L’Ectaa salue aussi une approche « équilibrée » concernant les avertissements aux voyageurs, l’accord renonçant à des conséquences juridiques automatiques qui auraient pu perturber les opérations. Reste toutefois une réserve majeure : l’obligation de remboursement en 14 jours, inchangée même en cas de crise systémique. Une rigidité dont la pandémie a révélé le caractère insoutenable. L’Ectaa regrette l’absence d’un mécanisme plus flexible, capable de protéger à la fois consommateurs et entreprises en situation exceptionnelle. Pour Frank Oostdam, président de l’Ectaa, « cet accord montre que le dialogue constructif fonctionne ». Il souhaite maintenant que « les négociations en cours sur les différentes réglementations relatives aux droits des passagers aériens aboutissent au même niveau de protection pour ceux-ci que pour les intermédiaires qui les servent ».
NB
