Le gouvernement régional des Baléares veut aller plus loin après avoir déjà limité le nombre de navires accostant sur l’île de Majorque. Il négocie actuellement avec les compagnies maritimes le renouvellement du mémorandum fixant les limites de croisières dans le port de Palma de Majorque. L’objectif : maintenir les plafonds existants, mais réduire le nombre total de passagers débarquant chaque semaine, tout en privilégiant les navires les moins polluants. C’est l’un des principaux points d’un discours prononcé mi-octobre par la présidente du gouvernement, Marga Prohens. Cette annonce s’inscrit dans une stratégie plus large de « tourisme durable » que son gouvernement veut incarner. La dirigeante du Parti populaire a aussi promis la création prochaine d’un Comité autonome de lutte contre la concurrence professionnelle. « La lutte contre le travail illégal doit être transversale, a-t-elle expliqué. Nos chauffeurs de taxi et nos services de transport réglementés ne doivent pas subir la concurrence déloyale des transports pirates. Même chose pour notre offre de loisirs qui ne doit pas être concurrencée par les fêtes illégales qui, elles aussi, brisent la coexistence ». La concurrence, c’est bien, mais surtout chez les autres.
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