
Vacances. Voilà un mot qui résume à lui seul tout un secteur. Un mot qui sent la crème solaire, la mer turquoise et les hôtels pleins à craquer. Pourtant, figurez-vous qu’il dérange certains esprits éclairés. L’un d’eux, membre d’un syndicat de l’Éducation nationale, a récemment eu la grande idée de proposer de rebaptiser les vacances scolaires, au nom de la sacro-sainte laïcité. Ainsi, les vacances de Noël deviendraient « vacances d’hiver », celles de Pâques « vacances de printemps ». Et les grandes vacances ? Peut-être « vacances d’été », tout simplement. Ou, tant qu’on y est, « période d’interruption prolongée à visée éducative ». Il faut dire qu’au ministère, on a du temps. Surtout quand il n’y a plus vraiment de ministre pour s’en occuper. On en est même à redéfinir le calendrier plutôt que de s’intéresser à ce que les élèves apprennent ou à ce que les profs supportent. C’est sans doute ça, la fameuse vacance du pouvoir. Et comme souvent, elle tombe… en même temps que les vacances tout court. D’ailleurs, si j’ai tout bien compris, c’est l’ensemble du pouvoir qui est concerné par cette « vacance »… Maintenant qu’il n’y a plus aucun ministre, je viens tout juste de m’en apercevoir ! Décidément je suis bien distrait. Ou alors il n’y avait pas de ministre du tourisme depuis Olivia ?
OD