Un journaliste du quotidien suisse Le Temps a cherché un moyen de se rendre à Charm el-Cheikh pour la Cop27 en limitant son empreinte carbone. Il a étudié plusieurs pistes. Tout d’abord l’avion : Zurich-Charm el-Cheikh, via la Sicile, aller-retour, c’est 1,2 tonne de CO2. C’est trop. Il a donc cherché une autre solution. La route. Première option, par l’est. Il y a 4.500 kilomètres. Jusqu’en Turquie c’est facile, mais après, il faut traverser la Syrie. Compliqué. L’autre option est de passer par Gibraltar. Il y a 7.000 kilomètres. Jusqu’au Maroc c’est facile, mais après il y a l’Algérie et surtout la Libye. C’est aussi compliqué que la Syrie. Le ferry pourrait être une bonne alternative, mais il n’y en a pas. Dernière solution : embarquer sur un bateau cargo. Mais la compagnie CMA-CGM qui relie Gênes à Alexandrie « ne prend plus de passagers pour des raisons sanitaires ». En résumé, si l’on veut aller à la Cop27, il ne reste que l’avion…
NB