De plus en plus de jeunes gens diminuent le nombre de leurs voyages en avion, jugés trop polluants, sans pour autant y renoncer définitivement. « Je viens d’un milieu social aisé. Avec mes parents, enfant, j’ai eu l’occasion de prendre l’avion pour aller en Tunisie, au Sri Lanka, au Canada… j’ai eu beaucoup de chance, commente une jeune femme de 25 ans. J’ai déjà eu mon plein, c’est à moi de m’arrêter parce que je fais partie des gens privilégiés qui pouvaient prendre l’avion. » Pour Armelle Solelhac, fondatrice de l’agence Switch, ces jeunes « pratiquent une forme d’autocensure, sur les réseaux sociaux, on ne va plus les voir sur les tarmacs ou dans des avions à côté d’un hublot, on va les voir en photo directement depuis les destinations touristiques ». Un peu comme l’autocensure de ceux qui achètent des cubis pour ne pas avoir honte devant les voisins quand il faut descendre les bouteilles au conteneur à verre…
LG