L’ONU exhorte son personnel à limiter la participation au sommet sur le climat COP30, qui se tiendra du 10 au 21 novembre à Belém. Raison ? « Compte tenu des contraintes de capacité à Belém, je voudrais demander aux différents responsables des services des Nations Unies, des agences spécialisées et des autres organisations concernées, de revoir la taille de leurs délégations à la COP30 et de réduire leur nombre lorsque cela est possible », a déclaré le secrétaire exécutif du secrétariat climatique de l’ONU, Simon Stiell. Et nous qui pensions naïvement, chez BTN, qu’il fallait réduire la taille des délégations participantes pour des raisons écologiques, et non économiques. Rappelez-vous : en 2022, les émissions liées aux déplacements pour la COP27 en Égypte étaient de 44.104 tCO2 pour 46.000 participants, soit 0,96 tCO2 par personne en moyenne. En appliquant ce ratio à la COP28 de Dubaï (83 884 participants), on obtient environ 80.000 tCO2, et à la COP29 de Bakou (environ 55.000 participants), près de 52.800 tCO2. Finalement, ces COP ressemblent un peu à un rassemblement de pompiers pyromanes qui prévoient d’éteindre un incendie en y jetant de l’essence.
NB