
Breton et terrien, fier de l’être, Patrice Caradec s’affiche comme un homme d’ancrage et de convictions. Fidèle en amitié, il fait partie de ces figures du tourisme français reconnues pour leur professionnalisme et leur droiture morale. À la tête de Vacances Transat, puis d’Alpitour, il a occupé plusieurs postes de premier plan avant d’être récemment élu président du Seto. Ceux qui le connaissent savent qu’il ne triche pas : il dit ce qu’il pense, et assume ses choix, qu’ils plaisent ou non. C’est sans doute ce mélange d’exigence, de franchise et de passion qui en fait un interlocuteur respecté. Grand sportif dans l’âme, toujours en mouvement, il aborde le métier avec la même énergie qu’un marathon : lucidité, endurance et un goût certain pour l’effort. Un homme qui ne se contente pas de suivre la vague, mais cherche toujours à prendre un peu d’avance. Bref, un caractère entier, comme on en croise de moins en moins.
J’aime👍
« Ce qui me donne une énergie folle vient du sport. Provence Rugby, le club d’Aix porté par mon ami de longue date Denis Philipon, fondateur de Voyages Privés, a su s’imposer comme une véritable success story en Pro D2.
Ce que j’admire surtout, c’est le projet global que Denis a construit autour de ce club, qu’il incarne personnellement. J’ai eu la chance de vivre cette aventure de l’intérieur, au stade et même dans les vestiaires, avec une bande de copains du travel devenus les premiers supporters de Provence Rugby.
Une belle leçon d’engagement collectif, qui résonne bien au-delà du terrain.«
Je n’aime pas👎
« À l’inverse, ce qui m’indigne cette semaine, c’est le pouvoir nuisible des contrôleurs aériens. Un problème qui dure depuis des décennies et qui s’est encore aggravé récemment.
La grève annulée au dernier moment a révélé le fond du dossier : ces contrôleurs ont obtenu une augmentation de 1.000 euros par mois, non pas seulement pour les Jeux olympiques, mais de manière définitive. Tous leurs salaires ont été revalorisés. C’est une aberration. Pour nos clients et nos équipes, les conséquences sont terribles : vols annulés, retours retardés, hébergements à assurer à nos frais… Chaque fin de semaine est devenue une angoisse.
Je trouve cela indigne et insupportable. Ce sera l’un des combats majeurs que nous mènerons au sein du Seto et des EdV. Mais j’ai l’impression que ces privilèges sont intouchables, protégés de toutes parts.
En attendant, les Jeux olympiques risquent bien de nous coûter cher. Et en passionné de sport, je trouve hallucinant que l’on en arrive là. »
OD