
Huit pays, dont la France, le Kenya, l’Espagne ou encore la Barbade, veulent faire avancer l’idée d’une taxation accrue du transport aérien. L’annonce a été faite lundi à Séville, lors d’une conférence des Nations Unies sur le financement du développement. Objectif affiché : instaurer une taxe sur les jets privés et sur les billets d’avion en classe affaires, afin de soutenir l’adaptation climatique dans les pays en développement. L’Élysée évoque une mesure de « solidarité internationale », tandis que Greenpeace applaudit une avancée contre « la forme de voyage la plus élitiste et la plus polluante ». Polluante, on peut l’entendre. Elitiste ? En valeur absolue, Iata avait révélé en décembre tabler sur un trafic mondial de 5,2 milliards de passagers cette année, un nouveau record…
LG