
Deux anciens secrétaires généraux de l’Onu-Tourisme, Francesco Frangialli et Taleb Rifai, ont adressé une lettre ouverte au Conseil exécutif de l’organisation, appelant à préserver son intégrité durant la transition vers une nouvelle direction. À l’approche de l’élection d’un nouveau Secrétaire général les 29 et 30 mai, ils saluent le retrait de la candidature de Zurab Pololikashvili, conformément à la limite de deux mandats établie en 2005. Cependant, ils expriment leurs inquiétudes concernant les six mois restant avant son départ, pointant des risques liés à la gestion financière ou aux nominations. Ils recommandent deux mesures urgentes : un audit externe complet avant l’arrivée du nouveau dirigeant, et la nomination d’un administrateur provisoire jusqu’à fin 2025. Cette gouvernance transitoire permettrait d’éviter des décisions engageant la future administration et de garantir transparence et responsabilité. « La transition ne doit pas être utilisée pour prendre des décisions qui pourraient alourdir la prochaine administration ou nuire à la confiance du public », conclut la lettre. Pour de Gaulle, l’Onu était un « machin ô combien inutile et même dangereux ». Qu’aurait-il dit d’Onu-Tourisme ?
NB