En France, les gestionnaires de site multiplient les initiatives pour tenter de réguler l’hypertourisme. Ainsi, à Marseille, les quotas expérimentés cet été pour se rendre dans les calanques vont être reconduits. Un QR Code de réservation est à présenter à l’entrée. Et Sugiton respire avec seulement 400 touristes par jour contre 2.500 habituellement. « Les gens acceptent la nouvelle règle parce qu’il y a une conscience du respect de l’environnement, et que nous leur proposons des alternatives », observe Marc Thépot, président de l’Office de tourisme de Marseille. Sur les sites naturels, cette solution ne suffit pas. « Il n’y a pas de mauvaises pratiques, il y a de mauvais aménagements », juge Jean Pinard, directeur du comité régional du tourisme en Occitanie. « Dans les Pyrénées, si vous reculez le parking du cirque de Gavarnie de 3 kilomètres, il y aura moins de monde », avance encore Jean Pinard, qui regrette « l’absence de débat sur le diagnostic » et appelle de ses vœux « un concours de bonnes idées ». On vous laisse les trouver.
LG