
Vingt ans après avoir dynamité les bouddhas géants de Bamiyan, les talibans assurent vouloir préserver les vestiges plurimillénaires du pays, y compris bouddhiques et préislamiques. À Laghman, Ghazni ou Mes Aynak, les découvertes archéologiques se multiplient et font l’objet d’une attention nouvelle. Le musée national de Kaboul a rouvert, des statuettes sont conservées localement, et la Fondation Aga Khan a été sollicitée pour poursuivre son travail. Les experts évoquent un « enthousiasme inattendu », même si les pillages, le manque de moyens et les lignes rouges idéologiques, notamment sur le patrimoine immatériel – musique, danse, folklore – demeurent. La danse du ventre pour les cars de touristes, ce n’est pas pour tout de suite.
LG