
Sophie Bigot, c’est une de ces professionnelles qui honorent leur métier : entrepreneuse engagée, passionnée par son agence Esprit Voyages, passionnée par ses clients, passionnée tout court. Une grande dame… à qui il vaut mieux éviter de mentir.
J’aime👍
« Ce que j’aime, c’est créer. Inventer des voyages, trouver l’idée qui fait basculer, celle qui allume les yeux des clients. Quand ils reviennent en disant : « C’était exactement nous« , c’est la plus belle récompense. On a façonné une histoire pour eux, donné forme à un rêve.
J’aime aussi les rencontres. Celles qui bousculent, comme au dernier congrès Selectour : des personnalités fortes, inspirantes, qui nous font réfléchir et, quelque part, nous élèvent. Ça fait du bien, ça nous sort du quotidien, ça nous rappelle qu’on est à notre place.
J’aime surtout les passionnés. Ceux qui défendent leurs idées, leurs destinations, leurs produits. Quand un commercial débarque, animé par sa destination, ça me porte. Les gens habités par ce qu’ils font, c’est ce que j’aime profondément dans ce métier.«
Je n’aime pas👎
« Ce que je n’aime pas ? L’agressivité gratuite, ces postures fermées qui n’avancent à rien. Les « je sais tout« , les « on a toujours fait comme ça« . Ne pas être d’accord, c’est normal ; ne rien proposer derrière, c’est inutile.
Je n’aime pas non plus la lourdeur administrative. Les montagnes de papiers lors d’un contrôle URSSAF — ça arrive à tout chef d’entreprise — mais il faut fournir, refournir, ressaisir des données qu’ils ont déjà. Moi, je suis quelqu’un de terrain : revenir au bureau pour replonger dans ces piles de documents, c’est… pfff. Même avec un expert-comptable, ça reste pesant.
Et puis, ce que je n’aime pas, c’est l’ambiance de pessimisme dans laquelle on baigne parfois. On regarde ce qui manque, ce qui ne va pas, on oublie ce qui fonctionne. Avec le temps, on apprend à prendre du recul : l’ardeur des débuts laisse place à un peu plus de sagesse — et ce n’est pas plus mal.«
OD
