
Après 12 h 30 de vol, retour grâce à Air France — dont je tiens à saluer la très belle prestation — de Cape Town et du 50ᵉ Congrès Selectour. Au passage, un mot pour Akilanga, le réceptif local : une organisation si impeccable comme, pour être honnête, je n’en avais encore jamais vu. Un bon congrès, convivial, un peu show-biz comme souvent. Je me demande d’ailleurs si les quelque 550 participants n’étaient pas venus davantage pour Patrick Bruel que pour écouter leur président, Laurent Abitbol. Celui-ci, d’ailleurs, m’a semblé un rien… prudent. Mesuré. Diplomatique, oserais-je dire. Pour un congrès baptisé ‘Cap sur l’avenir’, je reste un brin dubitatif.
Belle intervention en revanche de Raphaël Enthoven — brillant, clair, intelligent, rien à voir avec l’an dernier et la prestation aussi hautaine qu’incompréhensible de Luc Ferry.
Je signale également l’intervention de Gabriel Attal, ex-Premier ministre du président Macron. On a surtout entendu un constat de carence du pouvoir actuel… et la liste de ce qu’il aurait fallu faire. Dommage qu’il n’ait pas profité de ses six années aux affaires pour s’y attaquer !
Apothéose : Patrick Bruel, très sympa, qui a fait oublier la piètre prestation de Barbelivien — lequel semblait avoir longuement testé le bar de l’hôtel.
Quant au DJ Sarkozy, il s’est produit en toute fin de soirée. J’avoue : c’est à ce moment-là que je me suis soudain senti… très las.
Reste que l’Afrique du Sud demeure une destination incroyablement belle. Et ça, au moins, personne ne pourra le contester.
OD
