
Cap sur l’avenir ! Belle formule, profonde même, soufflée par le président Abitbol pour ouvrir ce 50ᵉ congrès Selectour. Cinquante ans : un âge où l’on se retourne un peu… mais pas trop. Philippe Demonchy, le fondateur du réseau, où qu’il soit, doit sourire : lui avait déjà montré la voie bien avant que les slogans ne deviennent des programmes.
Quant à Laurent Abitbol, il reste fidèle à la tradition maison : faire les choses en grand, loin, très loin, à l’endroit précis où les cartes commencent à se courber. Cape Town, Afrique du Sud : le bout du monde pour un réseau qui prétend regarder devant. L’ironie géographique a parfois du talent.
L’avenir ? Bonne question. Il sera peut-être abordé par Gabriel Attal, annoncé dans la liste des participants. Peut-être nous dira-t-il où va le secteur, et surtout comment. À moins qu’il s’agisse d’abord de gagner vite fait, bien fait, un peu de monnaie — histoire de garder le cap, justement.
A cinquante ans, Selectour reste jeune : enthousiaste, énergique, et parfois un peu persuadé que rien ne peut lui arriver. Ce qui, au fond, est la meilleure définition du bel âge.
Reste une petite bizarrerie, qui me plaît beaucoup : pourquoi diable faire venir tout le monde le 26 alors que le congrès débute officiellement le 27 ? Mystère, tradition ou simple plaisir d’occuper le monde.
Damned, comme on disait avant les slogans.
OD
