
La paralysie du gouvernement américain a rappelé la fragilité d’un contrôle aérien dépendant du budget fédéral. Après la Nouvelle-Zélande (1987) et le Canada (1995), 98 pays ont basculé vers des systèmes financés par les usagers plutôt que par l’impôt, permettant d’investir plus vite et de moderniser les infrastructures. Aux États-Unis, où la moitié des adultes ne prend jamais l’avion, la dépendance à des fonds publics rend le modèle instable et opaque. Un prestataire non gouvernemental, financé directement par les compagnies – et donc par le voyageur -, simplifierait la tarification et sécuriserait le financement. Cela ne résoudrait pas la pénurie chronique de contrôleurs, mais couperait le lien politique qui fragilise un service essentiel.
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