L’excitation monte chez les fans de sumo au Japon. Tous attendent de savoir si la première femme Premier ministre du pays, Sanae Takaichi, osera défier des siècles de tradition en montant sur le ring pour remettre le trophée au vainqueur. En principe, les femmes n’ont pas le droit d’entrer sur le dohyo, considéré comme sacré. Une croyance du shintoïsme, religion indigène du Japon, les juge impures à cause du sang menstruel. Interrogé sur la possibilité que Takaichi demande une dérogation pour remettre le trophée du Premier ministre dimanche prochain, le secrétaire général du cabinet, Minoru Kihara, a botté en touche : « Le gouvernement n’a pas encore pris de décision à ce sujet. Nous envisagerons une réponse appropriée en fonction de la volonté de la Première ministre. » Cela dit, au Japon, qui ne sumo, consent.
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