
Lors d’une croisière thématique dédiée à Taylor Swift sur l’Allure of the Seas, une passagère de 66 ans est tombée par-dessus bord et n’a pu être retrouvée. Sa famille attaque maintenant Royal Caribbean, accusant la compagnie d’avoir continué à servir de l’alcool à Dulcie White malgré une ivresse manifeste, puis d’avoir négligé les secours. Selon la plainte déposée en Floride, des membres d’équipage lui auraient servi au moins sept boissons alcoolisées en un peu plus de six heures. Alors qu’elle titubait, parlait difficilement et peinait à se tenir debout, un passager l’aurait raccompagnée à sa cabine. Peu après, elle serait tombée par-dessus la rambarde sous les yeux de sa fille. Selon les plaignants, le navire n’aurait ni fait demi-tour ni lancé de canots. L’avocat de la famille dénonce les forfaits all-you-can-drink, accusés d’inciter à la surconsommation. La fille a confié à CBS que sa mère avait peut-être voulu « rentabiliser son forfait boissons illimitées ». En France, un patron de bar peut être tenu responsable de l’alcoolisation excessive d’un client et s’expose à une amende pouvant aller jusqu’à 750 €. Aux États-Unis, c’est beaucoup plus encadré : de nombreux États appliquent ce qu’on appelle les dram shop laws, qui permettent aux victimes ou à leurs familles de poursuivre un établissement ayant servi de l’alcool à une personne mineure ou déjà ivre si cela a conduit à un accident ou un décès.
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