
Inscrit sur la liste du patrimoine mondial en péril en 2003, le parc national de la Comoé retrouve peu à peu sa vitalité après des années de braconnage et d’orpaillage. « Le parc va mieux, les animaux ne fuient plus systématiquement », confie le lieutenant Daouda Bamba, chargé de la surveillance. Situé dans le nord-est ivoirien, ce vaste territoire de 11.500 km², un tiers de la Belgique, abrite à nouveau éléphants, buffles et chimpanzés. Les efforts conjoints de l’État et de l’OIPR ont permis de rétablir la sécurité, d’équiper les gardes et de renforcer la surveillance aérienne. Retiré de la liste de l’UNESCO en 2017, le parc espère désormais attirer un tourisme durable mais rien n’est gagné car, comme le dit le chef de la patrouille qui traque braconniers et orpailleurs, « l’animal le plus dangereux, ici, c’est l’homme ».
LG
