
À l’approche de la Coupe du monde 2026, les villes hôtes d’Amérique du Nord préparent le terrain… fiscalement. Selon la FIFA, l’événement devrait attirer 6,5 millions de spectateurs et générer des retombées record pour le tourisme. Mais accueillir le Mondial a un prix : entre 100 et 200 millions de dollars par ville, selon les estimations. Pour s’acquitter de la facture, plusieurs municipalités misent sur les touristes. Toronto a relevé depuis le 1er juin sa taxe de séjour de 6 % à 8,5 %, une hausse valable jusqu’à l’été 2026. À Vancouver, une surtaxe municipale et régionale de 2,5 % s’appliquera jusqu’en 2030, générant près de 230 millions de dollars. Kansas City prévoit une augmentation d’un à deux points de sa taxe hôtelière en 2026, tandis qu’Olathe et Lawrence ont déjà suivi le mouvement. Plus à l’ouest, Seattle envisage une taxe de 2 % sur les séjours de courte durée pendant la période du tournoi. Bref, que l’on n’aime ou non le foot, ce sont encore les touristes qui se font peler.
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