
Regard malin, sourire malicieux : Raoul Nabet a toujours eu l’air d’en savoir un peu plus que ce qu’il disait. Aujourd’hui paisible retraité, il laisse derrière lui une trace marquante dans la profession. Élu à la présidence de l’APST à une époque chahutée, juste après la chute de Marsans, le petit homme à l’accent chantant a su maintenir la caisse de garantie debout – solide, respectée, financièrement comme moralement. Et il a quitté la scène juste avant la tempête Thomas Cook.
J’aime👍
Eh bien ce que j’aime, c’est d’abord d’apprendre à vivre à la campagne. De profiter du temps, du jardin, de la nature, et de tout ce que la vie peut offrir de simple et de bon.
Et puis, bien sûr, de continuer à voyager. D’avoir la chance – et la santé – de le faire. Car ce n’est pas donné à tout le monde. J’ai récemment intégré le cercle restreint des octogénaires, et, ma foi, je m’en réjouis. En attendant, le plus tard possible, d’entrer dans un cercle encore plus restreint ! Alors oui, la campagne, les voyages… ça, c’est ce que j’aime.
Et j’ajoute un troisième point : saluer mon ami Mumtaz de l’APST, et toute son équipe. Je suis heureux de leurs bons résultats et de savoir qu’ils ont pu acquérir de nouveaux locaux pour l’association. Nous voilà de beaux propriétaires, et c’est une belle réussite.
Je n’aime pas👎
Alors, dans ce que je n’aime pas, actuellement, c’est le climat dans lequel nous sommes. Un climat né des décisions – ou plutôt des mauvaises décisions – prises par notre président, qui nous ont conduits dans une situation qu’on ne contrôle plus. Lui non plus d’ailleurs. Et quand on voit des partis politiques incapables de faire le moindre compromis, on se dit que la politique devient un jeu sans gagnants. Faire des compromis de gauche minoritaire dans un pays de droite, c’est étrange, non ? Et pourtant, c’est bien ce qui se passe. Résultat : c’est nous qui en payons les conséquences, et le tourisme aussi, sans doute, en subit les retombées. C’est triste, mais c’est comme ça. Et ce manque de compromis, à droite comme à gauche, c’est très français… mais pas bon pour le pays.
Et puis, autre sujet qui m’agace : les compagnies aériennes et leur politique de bagages cabine. Franchement, il serait temps qu’elles se mettent d’accord sur un gabarit unique ! Aujourd’hui, selon que l’on vole avec une low cost ou une compagnie régulière, tout change : taille, poids, supplément… On ne sait jamais à quoi s’attendre, et même les compagnies traditionnelles ajoutent désormais des frais pour choisir son siège – y compris en business. C’est à n’y rien comprendre.
OD
