
L’APST évolue sous l’impulsion de ses deux présidents, Mumtaz Teker et Laurent Abitbol, décidés à donner de l’air aux agences sans relâcher la rigueur. Pour celles dont le volume d’affaires se situe entre 2 et 4 M€, les cautions personnelles démesurées disparaissent : la garantie est désormais plafonnée à 10.000 €, avec une cotisation majorée de 20%. Cette ouverture s’accompagne de conditions strictes : trois ans d’ancienneté, comptes certifiés, résultats positifs deux années de suite, fonds de roulement solide, avances clients sécurisées, reporting trimestriel rapide. Le duo imprime un état d’esprit entrepreneurial : alléger les contraintes qui freinent la croissance tout en sanctuarisant la discipline financière, la transparence et le cash. Abitbol tient sa promesse, Teker orchestre, Toromanof et le conseil assurent la rigueur d’exécution. L’APST se repositionne ainsi comme partenaire de risque plutôt que banque punitive. Le message aux agences intermédiaires est clair : la confiance se mérite par la bonne gestion. Dans un contexte tourmenté, cette stratégie mêle souplesse et responsabilité : moins de plomb dans les ailes, plus de solidité dans les comptes. À charge pour chacun de jouer le jeu – et d’envoyer les reportings à l’heure. Les clients, eux, feront le reste.
OD