
Le marché touristique américain reste sous pression. Après une baisse de 7% des arrivées internationales en mai 2025, la tendance s’est confirmée en juin (–6,2%, 5,28M de visiteurs) et en juillet (–4,9%, 5,3 M). Les dernières données d’août font état de 5,6M d’arrivées aériennes non-US, en recul de 3,3% sur un an. Ce recul s’explique par les formalités d’entrée renforcées, la hausse des frais de visa (l’Esta passera de 21 à 40 dollars fin septembre), un climat diplomatique tendu et l’inflation. Les marchés canadien et mexicain, pourtant essentiels, affichent eux aussi une baisse, ce qui fragilise New York, la Californie ou la Floride. Paradoxalement, les dépenses cumulées de janvier à juin atteignent un record de 126,9Mds de dollars, preuve que les visiteurs restants dépensent davantage. Mais à un an de la Coupe du monde de foot, organisé sur le continent nord-américain, l’inquiétude domine : les retards de visas et la perception négative du pays pourraient priver les États-Unis d’une partie des retombées attendues. Craignons que Trump s’en foot.
LG