
L’Unesco a désigné 26 nouvelles réserves de biosphère, portant à 5% la surface de la planète ainsi protégée. Parmi elles, l’île de São Tomé-et-Principe devient le premier État dont l’intégralité du territoire est classée. L’organisation veut rappeler que « la biodiversité n’est pas contre le développement mais un pilier du développement durable », explique Antonio Abreu, directeur de la division des sciences écologiques et de la terre à l’Unesco. De l’Himalaya au lac du Bourget en France, en passant par la réserve marine de Raja Ampat en Indonésie, ces zones rejoignent un réseau conçu comme « une plateforme de dialogue entre tous les acteurs locaux ». En plus de la reconnaissance symbolique, le classement permet d’accéder à une expertise technique et à des financements internationaux, renforçant les efforts des communautés pour préserver leurs écosystèmes tout en améliorant leur qualité de vie.
LG